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Journée nationale d’action du 11 octobre - Refusons de payer la crise des capitalistes !

Nous reproduisons le tract distribué par le NPA66 à l’occasion de la journée nationale d’action du mardi 11 octobre appelée par les confédérations syndicales.

Faisons de cette journée du 11 octobre une première étape contre la politique de Sarkozy et du MEDEF !

Ils ont spéculé et maintenant ils veulent nous faire payer !

Chaque jour apporte un nouvel épisode de la crise : les bourses qui dégringolent à cause des mauvaises prévisions de croissance aux Etats-Unis, les banques mises en difficulté pour avoir trop spéculé, un pays entier au bord de la faillite…

Et le résultat ce sont des entreprises qui prévoient fermetures de site et licenciements, ce sont des politiques d’austérité toujours plus dures. Pour les gouvernements et les employeurs, les solutions sont toujours les mêmes : réduction des salaires, augmentation de la productivité, report de l’âge de départ en retraite, licenciements, suppressions de postes dans les services publics.

Ils ont tous la même idée : nous faire payer la crise d’un système économique au bord de l’asphyxie. De la Grèce au Portugal, en passant par l’Italie, la France ou l’Allemagne ce sont les travailleurs qui doivent accepter l’austérité pour rembourser la dette des États. Pourtant la dette publique provient des exonérations et réformes fiscales qui ont bénéficié aux entreprises et aux plus riches. Elle est aussi le résultat de tous les plans de sauvetage des banquiers qui ont permis à ces derniers de spéculer de plus belle, y compris contre les États !

Il n’y a pas de fatalité…

Dans de multiples entreprises, les travailleur(se)s résistent. Ceux de Fralib occupent l’usine pour empêcher sa fermeture. Ceux de la Fonderie du Poitou refusent par la grève la baisse de leur salaire de 25%. Ceux de Goodyear, de Lafarge, de la raffinerie de Berre, du haut fourneau de Florange font grève, manifestent, séquestrent leurs employeurs, font la grève de la faim pour défendre leurs emplois, leurs salaires, leurs conditions de travail. Mardi 27, des dizaines de milliers d’enseignants du public et du privé se sont mobilisés contre la destruction planifiée de l’enseignement.

Ces derniers mois, les peuples du Maghreb ont montré que l’on peut bouleverser la scène politique par les mobilisations. En Grèce, en Espagne, les populations ne se résignent pas à l’austérité, à la misère.

…on peut les faire reculer !

La solution n’est pas d’attendre 2012. Les principaux prétendants à la présidentielle sont d’accord pour revenir à un déficit de 3 % en 2013 et aucun ne défend ni le refus de payer la dette, ni un plan radical pour prendre sur les profits. Ce sera donc l’austérité contre les services publics et contre les classes populaires comme le font dès à présent les gouvernements « socialistes » en Grèce ou dans l’État espagnol.

L’urgence est de prendre le mal à la racine, de remettre en cause radicalement le remboursement de la dette et l’austérité capitaliste. Seul le rapport de force construit dans les luttes, dans les manifestations, peut contraindre patrons et gouvernement à reculer.

Une journée de mobilisation ne suffira évidemment pas. La mobilisation contre la loi Sarkozy-Fillon sur les retraites a montré que seul un mouvement gréviste prolongé, du public et du privé pourra construire le rapport de forces nécessaire. Nous devons faire connaître, coordonner les luttes existantes, nous battre pour leur extension et leur généralisation.

Grèves, manifs, blocages… Unissons nos forces !


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