Communiqué du NPA 66
Le 3 avril, la grève des cheminot-e-s va commencer contre le projet du gouvernement qui poursuit et aggrave la casse du service public ferroviaire. Emmanuel Macron, qui veut faire des cheminot-e-s des boucs-émissaires, les accuse de se battre pour leurs soi-disant « privilèges ». Pour ce gouvernement (qui compte pas moins de douze millionnaires), les privilégiés ce ne sont pas les milliardaires du CAC 40 ; pour lui, ce sont non seulement les cheminot-e-s mais aussi les retraité-e-s (qui voient leur CSG augmenter), les étudiant-e-s qui touchent leurs APL ou les chômeur-se-s qui useraient et abuseraient des allocations ! En vérité, les cheminot-e-s sont victimes comme l’ensemble des classes populaires des politiques ultralibérales menées depuis des dizaines d’années et, aujourd’hui, ils/elles se battent pour l’intérêt général. Pour un service public de qualité au service des usagers que nous sommes toutes et tous. Pour un outil essentiel à la transition écologique et à l’égalité des territoires. Dans notre département déjà économiquement sinistré, avec une précarité et un chômage record, la suppression des lignes Perpignan/Villefranche et Perpignan/Port-Bou ne ferait qu’aggraver les conditions de vie et de travail de la population et nuire à l’environnement.
C’est pourquoi le NPA 66 appelle à soutenir la mobilisation des cheminot-e-s et, notamment, à être à leurs côtés mardi 3 avril à la gare de Perpignan, à partir de midi. Leur combat est le nôtre.