Accueil du site > Communiqués > Sarko, pas touche à nos retraites ! (...)
logo

Sarko, pas touche à nos retraites ! Unissons-nous !

L’appel à la constitution d’un Comité unitaire départemental est issu de la réunion qui s’est tenue au siège du Travailleur catalan, à l’appel des partis qui ont composé la liste « A gauche maintenant ! » lors des dernières élections régionales (NPA, PCF, PG, FASE)

Face aux attaques du gouvernement, il faut réagir ensemble. C’est dans cette perspective que nous proposons aux autres organisations - associations, partis, syndicats - de nous rassembler sur la bataille des retraites, dresser un bilan et décider ensemble si nous en sommes d’accord des initiatives à mettre en œuvre partout dans notre département.


Sarko, Pas touche à nos retraites ! Pour nous faire entendre UNISSONS-NOUS !

Appel pour la constitution d’un Comité Unitaire Départemental

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme des retraites. Tout en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver, elle portera un coup fatal au système de retraite par répartition.

Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux, liés à l’augmentation de leur part dans la population, par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite, en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. « 120 à 170 milliards d’euros ont ripé du travail vers le capital », estime l’ancien directeur de l’Institut de recherches économiques et sociales, Jacky Fayolle. Soit une dizaine de fois le déficit de la Sécurité Sociale - 12 milliards- et une vingtaine de fois celui des retraites - 5 milliards)

Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité. La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. « Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage. »

C’est pourquoi différentes organisations associatives, syndicales et politiques ont décidé d’unir leurs efforts pour faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites : Maintien de la retraite à 60 ans à taux plein (75% du salaire brut) Retour aux 37,5 annuités Cet appel, dans l’esprit de la victoire du NON au Traité Constitutionnel Européen et du « Comité de Vigilance Citoyenne de la poste », entend réunir tous ceux qui s’accordent sur la défense et le développement des réseaux de solidarité sociales. Cette démarche départementale s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne nationale porter le débat là où il n’est pas porté, dans la population et plus particulièrement chez les jeunes (Extraits appel ATTAC-COPERNIC).

Invitation envoyée à : ATTAC, FSU, CGT, PS, Initiatives Citoyennes (FASE), NPA, PCF, PG, POI, Les Verts, ERC, LO, MRC, RG, SNES, SMUIPP, SUD, Solidaire, FCPE, LDH, FOL, Franca, PEP, Secours Populaire, UNRPA, CFDT, UNSA, UNEF, Femmes Solidaires. Toute autre organisation en accord avec le texte de l’appel est cordialement invitée.

Réunion de constitution le Mercredi 19 Mai 17 h CGT 3e étage place Rigaud – Perpignan


Mots-clés

dans la même rubrique

FANCH SPIP Nous contacter | | Plan du site | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0 Creative Commons License