À l’initiative du Collectif droits des femmes 66 (dont le NPA est partie prenante) et avec le soutien des syndicats CGT, Solidaires et FSU des Pyrénées-Orientales (voir affiche ci-contre)
Ci-dessous reproduit le tract du NPA
Le 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe !
Pourquoi la grève féministe ?
Parce que les femmes sont particulièrement victimes de la contre-réforme des retraites. Cette année, la grève féministe s’inscrit, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de Macron contre nos retraites. Les appels à reconduire la grève après le 7 mars se multiplient. le 8 mars doit être une journée de convergence. Plus que jamais, elle doit permettre de dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes. Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette contre-réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés… Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en avant les autres revendications féministes que nous défendons année après année.
Arrêter le travail « visible » et… « invisible » des femmes !
La grève féministe montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s’agit non seulement d’arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail. Mais il s’agit aussi d’arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc. Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles… Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.
Un 8 mars internationaliste !
Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui, elles, ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n’ont que peu ou pas de droits, qui sont mises en prisons parce que femmes, homosexuel·es, trans. Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes et toutes les autres.
Pour un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste !
La grève féministe, c’est l’occasion de marteler nos revendications :
• Égalité salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique
• Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de soin
• Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout • Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles
• Égalité d’accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche
Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !
Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n’est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans « notre » société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.
Alors, femmes en première ligne, femmes en lutte, toutes en grève le 8 mars !