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Argelès - Samedi 21 avril : « DIE IN » contre le projet de loi Asile et Immigration

Les militant-e-s des États Généraux des Migrations 66 organisent une importante manifestation à Argelès le 21 avril contre le projet de loi « Asile et Immigration » et en mémoire des milliers de migrant-e-s qui sont mort-e-s noyé-e-s en Méditerranée du fait des politiques sécuritaires et inhumaines de l’Union européenne dont cette loi est un symbole.

Pour exprimer notre indignation et notre refus que la Méditerranée soit un cimetière pour les migrant-e-s (plus de 30.000 morts depuis 2015) et pour dire NON à la Forteresse-Europe, un « Die in » sera organisé sur la plage d’Argelès, accompagné de musique, de récits et témoignages de migrant-e-s, et de lecture de poèmes.

Rendez-vous le 21 avril à 16h

Au niveau du monolithe de la Retirada sur la promenade du front de mer à Argelès-sur-Mer (pour le lieu, voir document joint)

Cette action militante est organisée pour dénoncer le projet de loi « Asile et Immigration » discuté à l’Assemblée nationale à partir du 16 avril 2018. Comme dans plus de 70 villes en France, les assemblées locales des Etats Généraux des Migrations s’organisent afin de construire des propositions pour une politique migratoire réellement humaine et digne.

Le projet de loi « Asile et Immigration » est un texte dangereux. S’il était adopté en l’état, il induirait un grave recul des droits des personnes réfugiées et migrantes en France. Le gouvernement affirme que ce texte allie « humanité » et « efficacité » mais il n’en est rien.

Ce texte est avant tout répressif : il vise à sanctionner, enfermer, expulser et bannir avec plus de dureté les personnes étrangères.

Au quotidien, les organisations et collectifs engagés constatent les effets de la politique actuelle du gouvernement (violation des droits fondamentaux des personnes exilées, maltraitance, criminalisation de l’action des bénévoles…).

Les voix associatives et citoyennes ne sont pas les seules à s’élever : le Défenseur des Droits, les agents et juges de la Cour Nationale du Droit d’Asile, le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, des écrivains, des journalistes, des avocat-e-s, des syndicats, des universitaires et des étudiant-e-s ont fait part de leur profonde indignation face à ce projet de loi.


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