A l’appel du Collectif Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée, dont le NPA 66 est partie prenante aux côtés de nombreuses organisations (voir ci-dessous)
Pour information complémentaire, nous reproduisons ci-dessous un des précédents appels du Collectif.
La stèle OAS de Perpignan continue depuis 2003 à défigurer par sa présence le cimetière du Haut-Vernet. Et comme le 7 juin de chaque année, les anciens activistes de l’OAS vont tenter d’y faire irruption afin de se rendre devant ce cénotaphe pour y faire l’apologie de l’organisation factieuse.
Quand donc le maire de Perpignan cessera-t-il de nier que cette stèle érigée dans un lieu public est bien dédiée à des terroristes ?
De même qu’il refuse cette évidence, de même, il n’admet pas que le19 mars 1962 est bien la date du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie.
Ces dénis révisionnistes sont officialisé par le centre de documentation des Français d’Algérie, porté à bouts de bras par la mairie et confié au cercle algérianiste.
Ces falsifications historiques confortent les courants politiques de droite et d’extrême droite qui ne jurent que par les bienfaits de la colonisation et de la présence française en Algérie et présentent les activistes de l’OAS comme des « patriotes », voire des « résistants ».
Ces scandaleux hommages, ces provocations inadmissibles doivent cesser. Nous refusons que les ex-OAS viennent parader devant leur stèle.
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(*) AFPS, Association des Pieds-Noirs progressistes, ASTI, CGT, Solidaires, FSU, Survie, LDH, Mouvement de la Paix, MRAP, EELV, PCF, NPA