À l’appel de l’intersyndicale
Ci-dessous le tract du NPA
Cette semaine nous avons appris la condamnation de Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement lybien de sa campagne présidentielle de 2007. Mais Sarkozy n’est qu’un exemple parmi d’autres d’une classe politique corrompue, au service des plus riches, tellement insouciante qu’elle se croit intouchable.
Le 2 octobre, la mobilisation continue !
Sans surprise, le rendez-vous entre les syndicats et le Premier ministre n’a rien donné. Il y a donc une nouvelle journée de grève et de manifestation ce jeudi 2 octobre.
Après la mobilisation du 10 septembre, la grève interprofessionnelle du 18 et la journée de la jeunesse le 25, il faut amplifier le mouvement et préparer d’ores et déjà les suites. La période est propice à un grand mouvement de masse qui s’inscrive dans la durée : d’une part la crise économique et sociale est grave pour notre classe, d’autre part le pouvoir est faible et sans projet. L’heure est à la grève et la mobilisation pour offrir à ce gouvernement de riches et de réacs la seule issue qu’il leur reste : la porte.
Des revendications pour le monde du travail et les classes populaires !
L’enjeu est global : stopper la politique austéritaire et guerrière de Macron pour imposer d’autres choix qui répondent à l’urgence sociale et écologique ! Si les riches ne prennent pas les transports en commun, se soignent dans les cliniques privées et fuient l’école publique, nous, nous avons besoin d’un système de santé, d’écoles, de transports et de logements de qualité. Nous avons besoin d’un budget à la hauteur de nos besoins pour les services publics. Pour pouvoir vivre décemment, il y a urgence à augmenter les salaires et les minimas sociaux, bloquer les loyers et les prix des produits de première nécessité.
Assez de nous épuiser au travail alors que des millions de salarié-es subissent le chômage. Réduire le temps de travail hebdomadaire, sans perte de salaire, interdire les licenciements et revenir à la retraite à 60 ans, c’est nécessaire, urgent et possible.
En grève le 2 octobre et après on continue !
Plus de 211 milliards d’euros d’aides aux entreprises, 100 milliards versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40, sans parler des dizaines de milliards de fraude fiscale… de l’argent il y en a (et beaucoup), mais il va toujours dans les mêmes poches, alors que la pauvreté ne cesse d’augmenter. Il faut annuler la dette, supprimer les subventions aux grandes entreprises, exproprier les banques et arrêter la course à l’armement (413 milliards pour la période 2024-2030). Ce n’est pas à nous de payer l’addition !
Reprenons confiance en nos forces pour la suite. Construisons partout où c’est possible des AG et discutons collectivement, dans nos lieux d’études ou de travail, de nos revendications. Posons la question de la grève un jour, deux jours… et mobilisons toutes nos forces. Pour vraiment tout bloquer, le calendrier doit s’accélérer et aller vers la grève reconductible. C’est la clé de la réussite ! D’ores et déjà le 9 octobre, une mobilisation est prévue pour défendre la Sécurité Sociale.
Montreuil, le 30 septembre 2025