Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse du syndicat SUD-PTT 66 informant notamment que les factrices et facteurs de Rivesaltes occupent désormais 24h/24 la place du marché de Rivesaltes, à l’instar des « Nuits debout » qui se développent un peu partout dans le pays… Venons leur apporter notre soutien ! Leur combat est le nôtre !
Comme annoncé la semaine dernière les factrices et les facteurs de Rivesaltes, soutenu(e)s par les syndicats Cgt et Sud, continuent avec courage et détermination leur lutte pour l’emploi, les conditions de travail et le service public postal. Même au bout de 148 jours de grève elles et ils ne faiblissent pas et restent dignes dans leur combat juste et légitime car même si des avancées ont été arrachées sur l’emploi et les conditions de travail, il n’en demeure pas moins que des points importants sont encore à valider pour lesquels la direction de La Poste oppose un veto catégorique ne permettant pas d’envisager une reprise du travail dans de bonnes conditions.
C’est la raison pour laquelle a débuté aujourd’hui l’action « factrices et facteurs debout » qui se traduit par l’occupation de l’espace public 24 h/24h avec toiles de tente, lits de camp et banderoles sur la place du marché de Rivesaltes. Les grévistes sont ainsi déterminé(e)s à tenir le siège autant qu’il le faudra pour obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications portant sur les modalités de la reprise du travail.
Cette action a donc précisément pour but de dénoncer l’intransigeance de La Poste dans le cadre des négociations portant sur le volet disciplinaire. Les grévistes exigent en effet qu’aucune poursuite disciplinaire et/ou pénale ne soit engagée à l’encontre des grévistes et des représentant(e)s syndicaux pour des faits qu’ils auraient pu commettre dans le cadre de la grève.
La Poste ne l’entend pas de cette oreille car elle souhaite régler ses comptes avec les grévistes et les représentant(e)s syndicaux qui ont osé se révolter contre la politique et la stratégie de la Poste : restructurations permanentes, suppressions d’emplois, dégradations de conditions de travail, abandon des missions de service public…
La responsabilité de la longueur de ce conflit et du blocage des négociations n’incombe donc pas aux grévistes et à leurs syndicats. Si des exactions sont à reprocher ce n’est pas vers les grévistes qu’il faut se retourner, mais vers La Poste qui dès le début du conflit a orchestré :
La balle est donc dans le camp de La direction de la Poste pour trouver, dans un souci d’apaisement, le compromis nécessaire à la reprise du travail.
Solidarité grévistes : chèques à l’ordre de Sud Poste 66 ou Cgt Fapt 66, 2 boulevard Henri Poincaré 66100 Perpignan