Nous publions ci-dessous la réponse faite, au nom du NPA 66 et à la demande du « Travailleur Catalan », par notre camarade Jean Boucher au PCF à propos des élections municipales de 2020 à Perpignan et publiée dans le numéro 3760 (2-8 novembre 2018) du « Travailleur catalan ».
Aujourd’hui comme hier, le NPA est bien entendu favorable à toute initiative unitaire, respectueuse de nos diversités, en vue d’une alternative vraiment à gauche en 2020 à Perpignan, comme ailleurs. Mettre fin à la domination de la droite, faire barrage à l’extrême droite, mettre en œuvre une politique au service de la grande majorité de sa population. Selon nous, ces objectifs impliquent plusieurs conditions, indispensables et indissociables : l’unité des forces de gauche, une mobilisation populaire, des mesures d’urgence (sociales, démocratiques, écologiques) et une totale indépendance à l’égard du PS, au 1er tour comme au second.
Cette dernière condition, on le sait, fait débat au sein de la gauche. Y compris dans nos échanges aujourd’hui en cours. Il est vital de tirer un réel bilan des alliances électorales avec le PS, un parti qui n’est plus qu’au service du Medef et de la finance capitaliste, qui a mis en selle un Macron et qui, loin d’être un barrage, a fait le lit du FN/RN. On ne peut pas faire l’impasse sur cette question si l’on veut redonner confiance aux classes populaires dans les valeurs émancipatrices de la gauche et mettre en œuvre une politique répondant aux besoins populaires : Faire de Perpignan une ville solidaire (avec les plus démunis, les migrants, les luttes sociales…), respectueuse de l’environnement, à la pointe en matière de services publics, de logement social, de culture, de démocratie locale…