À l’initiative du Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée
Le 8 mai 1945 marque la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Cette date a une signification tout autre en Algérie. Ce jour-là, à Sétif, lors de la célébration de la victoire sur la barbarie nazie, une autre barbarie éclate au grand jour. Un jeune scout, Bouzid Saâl, est abattu par un policier pour avoir arboré le drapeau algérien.
De là une tentative d’insurrection se propage dans l’ensemble de la région, notamment à Guelma et Kherrata. Une centaine d’Européens sont tués. La répression menée par les forces coloniales (armée régulière et milices civiles européennes) est d’une violence aveugle. Une guerre de représailles massives fait rage pendant presque deux mois. Des villages entiers sont rasés. Des dizaines de milliers d’Algérien.ne.s sont massacré.e.s.
Neuf ans plus tard, le 1er novembre 1954, débutera la guerre du peuple algérien contre le colonialisme français menant à son indépendance en 1962
Premiers signataires ANPNPA ; ASTI ; Fédération franco-algérienne ; L’Alternative ! Endavant ; LDH ; LFI ; Mouvement de la Paix ; MRAP ; NPA ; PCF ; Pour la mémoire, contre l’oubli ; Survie …