A l’initiative du Collectif 66 pour une histoire franco-algérienne non falsifiée
Le 17 Octobre 1961, des centaines d’Algérien.ne.s, qui manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu que le gouvernement leur imposait, tombaient sous les balles de la police de Maurice Papon, préfet de Paris – un crime d’État dont la mémoire a été longtemps étouffée comme l’ont été la torture et la barbarie exercées par l’armée française pendant la sale guerre d’Algérie et tout au long de la colonisation de l’empire français. Nous n’oublierons pas !
Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée vous invite à un film débat sur ces événements tragiques.
« Dissimulation d’un massacre », avec la participation de son réalisateur Daniel Kupferstein, samedi 17 octobre au cinéma Le Castillet à 19h
A Perpignan, en particulier, où depuis 2003 une stèle honorant les assassins de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) trône dans un cimetière public ! Où avec des fonds publics a été construit un « Centre de documentation des Français d’Algérie » dans lequel s’expose une histoire falsifiée de la colonisation concoctée par les nostalgiques de l’Algérie française ainsi qu’un « mur des disparus », exclusivement des Français d’Algérie, taisant les noms de milliers d’autres parce qu’ils étaient Algérien.ne.s. Un monument que le nouveau maire d’extrême droite, Louis Aliot n’ a pas manqué d’ « honorer » dès son premier acte public, dans la continuité des maires de droite qui se sont succédé à la mairie de Perpignan et qui sont à l’origine de ces lieux.
C’est contre ces symboles honteux des crimes de la colonisation que notre collectif lutte ici depuis plusieurs années !