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Samedi 25 juin et dimanche 26 juin : 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie - Perpignan, capitale de l’amitié entre les peuples algériens et français !

Á l’initiative du Collectif 66 pour une histoire franco-algérienne non falsifiée

1962- 2022 : 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie

LEUR MEMOIRE ET LES NOTRES

Perpignan : Capitale de l’amitié entre les peuples algérien et français !

  • Rassemblement samedi 25 juin 11h - place de de la Victoire

En hommage à toutes les victimes de cette sale guerre coloniale

  • Réunion publique dimanche 26 juin 17h – El Casal, 23 avenue du Lycée

En présence de

  • Gilles Manceron, historien, membre de la LDH,
  • Jacques Pradel, président de l’Association nationale des pieds-noirs progressistes
  • Rémi Serre fondateur et Eric Sirvin président de l ’Association 4ACG (Anciens appelés en Algérie et leurs ami·es contre la guerre)

Initiative soutenue (à ce jour) par : L’Alternative ! Endavant, ANPNPA (Association nationale des Pieds-Noirs progressistes et leurs ami·es), AFPS, ASTI, Association Coup de soleil, CGT, FSU, LDH, Mouvement de la paix, MRAP, Génération.s, NPA, Solidaires, Survie…

Ci-dessous le communiqué de presse du Collectif

L’instrumentalisation RN de la nostalgérie

Les faits

Le Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales, association nostalgérique financée à hauteur de 100 000 euros par la mairie RN de Perpignan en sus des 10 000 euros de frais de fonctionnement au titre de l’exercice 2022 (subventions votées à l’unanimité lors du conseil municipal du 24/03/2022) organise son congrès national du 24 au 26 juin prochains à Perpignan en cette occasion déclarée « capitale des Français d’Algérie », elle qui n’était déjà plus « la Catalane ».

Ce congrès, présenté comme un « temps d’hommage et de transmission », investit complétement la ville avec 19 expositions dans cinq lieux différents, un « village des retrouvailles », une procession assortie d’effigies religieuses en centre-ville et une « prière pour les Nôtres », l’élévation au rang de citoyens d’honneur de la ville de représentants de familles de puschistes (putsch des généraux, 21 avril 1961) condamnés par la justice française (Hélie Denoix de Saint Marc, Edmond Jouhaud, André Zeller…), l’inauguration d’un square au nom de Mourad Kaouha (1919-1989), un proche de Jean-Marie Le Pen, membre du bureau politique du Front national et secrétaire départemental du FN pour les Pyrénées-Orientales, pour ne citer que quelques points du programme.

Le tout avec le soutien et la participation active de Louis Aliot, et en l’absence de consultation de ses administrés.

L’objectif de Louis Aliot

Sur un terrain déjà fertilisé par ses prédécesseurs UMP/LR à la mairie de Perpignan (stèle OAS en 2003, Mur des disparus en 2007, Centre de documentation des Français d’Algérie en 2012), Louis Aliot a organisé en 2021 et 2022 des contre-commémorations du 19 mars destinées à « rétablir la vérité » sur la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962), et consacrées exclusivement aux victimes du FLN. A ce jour, l’entreprise de réhabilitation du passé colonial s’amplifie, prend en otage l’ensemble de la ville et de sa population, et vise à en détourner l’identité en y inscrivant une lecture de l’histoire au service de l’idéologie FN/RN dont l’Algérie française fut la matrice idéologique.

Louis Aliot valorise ainsi les fondamentaux du FN/RN tout en travaillant à consolider son ancrage territorial.

Nous, Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée, dénonçons cette véritable insulte au peuple algérien et à son combat victorieux pour son indépendance contre le colonialisme français. Nous dénonçons la vision biaisée de l’histoire portée par les algérianistes et instrumentalisée par le maire RN de Perpignan. Nous dénonçons l’emprise exercée sur Perpignan, ville sacrifiée à la gloire de la colonisation et des criminels de l’OAS, sacrifiée socialement (en effet, quand 100 000 euros sont octroyés à une association qui ne participe en rien à la vie culturelle ou économique locale, des immeubles s’effondrent dans le quartier Saint-Jacques), sacrifiée culturellement (quand la disqualification de la recherche historique est discours officiel). Non, Perpignan est une ville multiculturelle, elle ne doit pas être la capitale des français d’Algérie, mais celle de l’amitié entre toutes les communautés qui la composent et entre tous les peuples !


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