Ci-dessous le tract du NPA 66 (Catalogne nord)
En venant tenir meeting à Perpignan, Le Pen et Bardella veulent consacrer Perpignan comme capitale de l’extrême droite.
Nous sommes aujourd’hui dans la rue uni·es pour dire : Non, Perpignan n’est pas la ville de l’extrême droite ! Nous voulons en faire la ville de la résistance à l’extrême droite qui aspire dans ce pays comme ailleurs à prendre le pouvoir pour mener sa politique ultraréactionnaire.
L’extrême droite = le pire ennemi des classes populaires
Depuis Le Pen père, le RN-FN, à coups de démagogie sociale, tente de récupérer le Premier Mai, journée de lutte ouvrière et populaire. Une journée de solidarité internationale avec les peuples en lutte – de la Palestine à l’Ukraine, en passant par le Kurdistan.
La tentative du RN-FN est une imposture ! Non, ils ne sont pas du côté des classes populaires. Ils sont du côté des possédants. À leur service, ils surfent sur le désespoir populaire – fruit des politiques néolibérales menées par la droite mais aussi au nom de la gauche. Ils divisent le prolétariat en accordant une « préférence nationale », raciste et chauvine, aux Français dits « de souche » contre les étranger·es, les migrant·es et leurs descendant·es dont ils font les boucs émissaires de tous les maux générés par le capitalisme.
Par ses actes et prises de position, et notamment par ses votes au parlement contre toute proposition en faveur des classes populaires, le RN-FN montre son vrai visage. Partout où l’extrême droite est et a été, dans le passé, au pouvoir, elle a mis en œuvre la destruction de toutes les conquêtes sociales et démocratiques et même la destruction des organisations et institutions démocratiques.
Macron et Cie = marchepieds pour l’extrême droite
À l’approche de chaque élection qu’il craint de perdre, Macron se présente comme le barrage à l’extrême droite faisant appel à un « front républicain ».
Qui peut croire à tel mensonge ? En vérité, pour mener sa politique antisociale au service d’un capitalisme français en crise, le gouvernement, n’hésitant plus à des alliances parlementaires avec le RN-FN, puise dans son arsenal réactionnaire : autoritarisme ; répression policière-judiciaire contre les militants de gauche, syndicalistes, écologistes, etc. ; racisme contre les migrant·es et les jeunes racisé·es des quartiers populaires, etc. Par là, il légitime et encourage l’extrême droite qu’il prétend combattre.
RÉSISTANCE ! UNITÉ !
Si le débat contradictoire est légitime et nécessaire au sein du mouvement ouvrier/social, il ne doit pas être un obstacle à l’unité face à Macron, à la dégénérescence autoritaire du régime et au danger mortel que constitue l’extrême droite pour les classes populaires et la démocratie.
Il y a urgence à faire front ! La montée de l’extrême droite n’a rien d’inéluctable. Par notre unité et la mobilisation populaire, nous – partis, syndicats, association - avons toujours la force de la stopper. Et de passer à la contre-offensive. Dégager Macron, écarter le danger fasciste en gagnant sur nos revendications sociales, démocratiques, écologiques. Redonner espoir aux classes populaires. Ouvrir la voie à une véritable alternative de gauche au capitalisme qui n’est plus capable que de générer guerres, violences, inégalités et injustices, de ravager la planète et de nourrir le fascisme.