Accueil du site > Tracts > Censurons le gouvernement PS-Medef (...)
logo

Censurons le gouvernement PS-Medef dans la rue !

Le gouvernement, pourtant totalement discrédité, n’hésite pas à amplifier sa politique guerrière en Irak et en Afrique et à multiplier les mesures antisociales en France. Valls s’aligne sur les plus réactionnaires tout en jouant les gros bras face aux grévistes. Et pour faire bonne mesure, le pouvoir multiplie la répression contre les militantEs, l’interdiction de manifestations ou de réunions publiques. Pleinement écouté, le MEDEF multiplie ses exigences (suppression de jours fériés, du SMIC, des 35h, du CDI…).

Encouragés par les renoncements du pouvoir, les mouvements réactionnaires renouvellent leur démonstration de force dans la rue. L’extrême droite profite du dégoût, du rejet de ces politiques et des partis, de droite comme de la soi-disant « gauche », qui les mettent en œuvre.

Des résistances, des luttes qui gagnent

Les pilotes d’Air France viennent de montrer que la grève reste le meilleur moyen de construire le rapport de forces qui permet de gagner. De même, les femmes de chambre de l’hôtel de luxe Park Hayatt Paris-Vendôme ont, après cinq jours de grève, gagné un ensemble de revendications d’une valeur de 400 à 500 € par mois. La belle détermination affichée le 23 septembre par les personnels des services hospitaliers a déjà permis des victoires comme à Caen et Villejuif. Les retraitéEs étaient massivement dans la rue le 30 septembre, et les précaires, les intermittentEs, les privéEs d’emplois mobilisées le 1er octobre. Ceux de Ford se sont rappeléEs au bon souvenir de leur patron et du gouvernement au Mondial de l’Auto le 4 octobre. Le 11 octobre, des milliers de victimes de l’amiante et leurs proches ont exigé la condamnation des responsables de cette mortelle contamination. Le même jour, des manifestations ont eu lieu dans tout le pays contre le nucléaire, qui garde une place de choix dans la loi de transition énergétique, et contre le TAFTA (Grand Marché Transatlantique), traité ultralibéral instaurant une zone de libre-échange entre les USA et l’Union européenne, pour le plus grand profit des multinationales et le contre la démocratie, la justice sociale et la planète.

Autant de luttes qui, après celles des cheminots, des postiers, de Notre-Dame-des-Landes, sont les preuves que des résistances sont possibles et peuvent fournir la base de l’indispensable « tous ensemble ».

Nous mobiliser toutes et tous ensemble !

Dans cette situation, la journée de mobilisation du 16 octobre doit servir à regrouper, à faire converger les résistances. Même si les hésitations, les manœuvres des directions confédérales ne favorisent pas la mobilisation. Toutes celles et ceux qui sont mobilisés contre l’Hôstérité, contre les attaques en direction des précaires, des chômeurs, des retraitéEs, etc. se retrouvent pour crier leurs colères face à ce gouvernement aux ordres du MEDEF, contre des actionnaires et des patrons toujours plus exigeants, arrogants. Dès le matin, les salariéEs de l’automobile sont appeléEs à manifester devant le Mondial de l’Auto. Mais cette journée ne doit pas être une nouvelle journée sans lendemain. Dans les semaines qui viennent, le vote du budget va concrétiser la politique antisociale du gouvernement. Partout, réunissons-nous, organisons-nous, discutons, décidons, inscrivons-nous dans une démarche de mobilisation nationale, interprofessionnelle, assise sur des grèves, des manifestations.

Il est urgent de faire reculer le patronat, son gouvernement et les forces réactionnaires.


PDF - 598.5 ko
Censurons le PS-Medef ...

Santé et travail : la violence organisée

Professions libérales : démagogies gouvernementales

IntermittentEs et précaires : première étape franchie


Mots-clés

dans la même rubrique

FANCH SPIP Nous contacter | | Plan du site | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0 Creative Commons License