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DANS LES LUTTES et DANS LES ÉLECTIONS, faire entendre la voix DES ANTICAPITALISTES

Le cynisme de Sarkozy, le vide de Hollande

La campagne électorale actuelle provoque la colère de beaucoup d’entre nous, parce qu’elle prend un tour de plus en plus infâme. Le président des riches ose se proclamer candidat du « peuple ». Il évite à tout prix de parler de son lamentable bilan. Il fait la course avec le Front National, en s’attaquant aux immigrés et aux chômeurs. Voilà son programme : stigmatiser et diviser pour mieux casser les droits sociaux et les salaires. Mais qu’y a-t-il en face ? Qui peut citer, dans le programme de François Hollande, une seule mesure claire sur les salaires ? Les licenciements ? Le chômage ? Il dit refuser « l’austérité » de droite. Mais il propose une « rigueur » de gauche ! Pourtant la crise est bien là, d’une brutalité inouïe. Un million de chômeurs en plus, des salaires au ras du Smic pour le plus grand nombre, aussitôt dévorés par le loyer, les transports, l’électricité.

Aux capitalistes de payer leur crise !

Pourtant ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les banquiers n’ont jamais été aussi riches et puissants, les patrons du CAC 40 se sont octroyés 34 % d’augmentation cette année, et vont verser 40 milliards de dividendes à leurs actionnaires ! L’Etat fait chaque année 100 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches. Pour payer la dette aux financiers, il augmente la TVA, il sacrifie écoles et hôpitaux. Ainsi, les responsables de la crise, les capitalistes, sont les seuls à ne pas en souffrir.

Alors ça suffit.

Il faut remettre en cause la toute-puissance des capitalistes sur l’économie et les contraindre à partager les richesses. On pourra ainsi créer un bouclier social pour l’immense majorité, en interdisant les licenciements, en augmentant les salaires de 300 euros net, en réduisant le temps de travail à 32 heures pour travailler tous. Il faut arrêter de payer la dette qui ne sert qu’à enrichir la finance. Il faut saisir les banques, pour qu’elles arrêtent de spéculer, et pour les mettre réellement au service de la société. C’est ainsi que l’on pourra enfin reprendre le contrôle de nos vies, répondre aux besoins sociaux, engager une profonde révolution écologique. La semaine dernière les sidérurgistes de Florange, ont fait une descente au QG électoral de Sarkozy… et s’y sont fait gazer par les CRS. Philippe Poutou, ouvrier de l’automobile qui s’est lui-même battu contre les licenciements dans son usine Ford à Bordeaux, se fera le porte-voix de cette colère sociale. Pour dégager Sarkozy et sa bande. Pour refuser toute austérité, même de gauche. Et pour proposer une réponse anticapitaliste à cette crise.

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