La 17e correctionnelle du Tribunal de Paris vient de prononcer, aujourd’hui, vendredi 8 juillet, la relaxe d’Olivia Zémor, poursuivie sur ordre du gouvernement et des officines israéliennes en France, à la suite d’une action BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) dans un hypermarché Carrefour en 2009.
L’audience avait eu lieu le 17 juin dernier. Elle avait duré près de neuf heures au cours desquelles de nombreux témoins avaient démontré l’absurdité de la poursuite, tandis que des centaines de partisans de la solidarité avec le peuple palestinien se mobilisaient.
Fait rare, la représentante officielle de l’accusation publique, la procureure, s’était abstenue de demander au tribunal « d’entrer en voie de condamnation » d’Olivia, présidente de l’association CAPJPO-EuroPalestine.
Les juges ont rendu vendredi un jugement très argumenté, notamment sur la nécessaire défense de la liberté d’expression en France, dont l’appel au boycott est partie intégrante.
Les associations sionistes qui ont perdu, alors qu’en qualité de parties civiles elles réclamaient des sommes considérables, étaient : Avocats Sans Frontières et Association France-Israël de Gilles-William Goldnadel, le Bureau de l’antisémitisme de Sammy Ghozlan et la Chambre de commerce France-Israël.
Le combat continue !